Sise entre montagnes et déserts, aux confins de la province du Gansu, la ville de Dunhuang est une ancienne étape de la Route de la Soie, aujourd’hui dotée d’un riche patrimoine culturel qui en fait la destination touristique la plus intéressante du Gansu. Découverte !

La ville la plus ouverte au commerce international de l’histoire de la Chine

Autrefois, la ville de Dunhuang était la porte d’entrée vers le Xinjiang pour les voyageurs qui empruntaient l’embranchement sud de la Route de la Soie, contournant le désert de Taklamakan pour se rendre à Kashgar. A cette époque, la ville était aussi la frontière de garnison militaire la plus à l’ouest de la Chine. Grâce à l’essor du commerce le long de la Route de la Soie pendant les dynasties Han et Tang, Dunhuang est devenue la zone la plus ouverte au commerce international de l’histoire de la Chine, étant le seul accès entre le pays et l’ouest.

Dunhuang aujourd’hui

Ville oasis située dans un magnifique décor désertique de la Route de la Soie, Dunhuang propose à ses visiteurs de superbes paysages contrastant entre dunes de sable et champs cultivés verdoyants. N’oublions pas la beauté unique de ses environs, faisant de Dunhuang une merveilleuse base de départ pour partir à la découverte des grottes Mogao, où ont été découverts certains des plus vieux soutras (dont le soutra du Lotus, cher à la tradition du bouddhisme Soka de Nichiren et de la Soka Gakkai). C’est l’occasion de vous présenter les principales attractions des alentours de la ville :

Les grottes de Mogao, dont les statues et les peintures murales d’inspiration bouddhique en font le site le plus exceptionnel de ce genre au monde ;

Les dunes de Mingsha (« les sables qui chantent » en chinois) et l’oasis du Croissant de Lune : ici, vous pourrez apprécier toute la beauté du désert et de ses oasis à seulement quelques minutes de la ville ;

Les forts de Yangguan et de Yumenguan, qui faisaient partie du dispositif de défense de l’extrême-occident de l’empire chinois, malgré le fait qu’ils n’étaient pas rattachés à la Grande Muraille.